Un rapport publié fin 2013 par le Guttmacher Institute présente une estimation du nombre d'avortements et du taux d'avortement au Burkina Faso en 2008 et 2012, mais aussi des grossesses non intentionnelles (principale cause qui incite les femmes à avorter), et décrit les conséquences de l'avortement à risque sur les femmes, leurs familles et la société.
Au Burkina Faso, l'avortement n'est autorisé que pour sauver la vie et protéger la santé de la femme enceinte, et dans les cas de viol, d'inceste ou de graves malformations foetales. Par conséquent, la grande majorité des femmes qui mettent fin à leur grossesse le font dans le secret, par peur des poursuites, et pour éviter la stigmatisation sociale qui entoure la pratique. C'est pourquoi la plupart des avortements clandestins se produisent dans des conditions à risque, qui mettent en danger la santé des femmes, et parfois leur vie.
Ce rapport a été rédigé par Akinrinola Bankole, Rubina Hussain et Gilda Sedgh, du Guttmacher Institute, et par Clémentine Rossier, Idrissa Kaboré et Georges Guiella, de l'Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP, de l'Université de Ouagadougou).
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