La région de Louga (Nord du Sénégal) dispose d'un important potentiel de création d'emplois verts, durables et décents, grâce à la diversité de ses écosystèmes, a soutenu mardi Amadou Lamine Diagne, directeur des financements verts et des partenariats du ministère de l'Environnement et du Développement durable.
%u2018'Louga a trois types écosystèmes, le littoral, la zone
sylvo-pastorale et la zone du Lac de Guiers. Dans chacune de ces zones, il y a
une pléthore d'activités susceptibles d'être développée avec la mise en oeuvre
du Projet de promotion des emplois verts (PPEV)'', a-t-il déclaré à des
journalistes.
M. Diagne a, à cet égard, cité la fixation des dunes, l'agriculture durable, le
maraîchage et l'apiculture, parmi les activités pouvant être développées grâce
aux financements que le PPEV est prêt à accorder aux initiatives éligibles.
Le directeur des financements verts et des partenariats s'exprimait à l'issue
d'un Comité régional de développement (CRD) consacré à la présentation du
projet aux acteurs locaux.
%u2018'Nous venons pour parler aux acteurs locaux d'une initiative que le ministère
de l'Environnement a prise à travers le PPEV et au-delà, nous échangeons un peu
sur le concept d'emploi vert qui est quelque chose de nouveau au Sénégal'',
a-t-il indiqué.
%u2018'C'est un projet qui est financé par la Coopération néerlandaise dans le cadre
d'un Programme de renforcement et de consolidation des acquis. Ce projet vise à
créer des emplois verts décents et durables au profit des jeunes et des
femmes'', a ajouté M. Diagne.
Au total 18 notifications de financement ont déjà été remises dans le cadre de
sa mise en oeuvre de projets, à hauteur de 160 millions de francs CFA. Le même
nombre sera délivré dans le cadre de la seconde phase qui concerne les zones
éco-géographiques choisies.
Le PPEV doit s'étaler sur 18 mois et vise à promouvoir des emplois verts
pouvant permettre de contribuer à la lutte contre la pauvreté et pour la
gestion durable de l'environnement, lit-on dans un document remis à la presse.
Selon la même source, l'initiative est financée à hauteur de 500 millions de
francs par la Coopération néerlandaise, alors que la contribution du
gouvernement du Sénégal s'élève à 73 millions de francs.
AKS/SAB
Source : APS