Du 24 au 26 avril 2014, Ouagadougou a accueilli une conférence internationale sur les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants. Organisée par le Comté inter-Africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (CI-AF), cette rencontre a regroupé des acteurs du domaine, venus de diverses contrées du monde.
Trois filles sur dix en Afrique sont victimes de mutilations génitales féminines (MGF) et sur 1000 femmes traditionnellement mariées, les 3/4 sont des mineures. Des chiffres, qui placent les MGF et les mariages d’enfants parmi les préoccupations majeures en Afrique.
Pour approfondir la réflexion et trouver des stratégies de lutte, le CI-AF a réuni les acteurs à Ouagadougou, pour une conférence internationale sur les MGF et les mariages des enfants, autour du thème : « Renforcer le pont entre l’Afrique et le reste du monde, pour accélérer la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines et aux mariages d’enfants ».
Les participants venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie ont échangé à travers plusieurs panels, sur entre autres, la stratégie de mise en œuvre de la résolution 67/146 de l’Assemblée générale des Nations unies, les actions menées pour l’élimination des MGF dans le reste du monde et au sein de la diaspora africaine, et ont réfléchi aux actions novatrices contre cette pratique…
Pour en savoir plus (article intégral) (680 hits)