Les acteurs de la filière mangue doivent mettre l’accent sur la mangue séchée afin d’allonger la période de commercialisation de ce fruit, a estimé mercredi à Dakar, le président de l’Interprofession horticole du Sénégal, Cheikh Ngane.
"La mangue séchée est une opportunité que le Sénégal devra exploiter suffisamment", a-t-il dit lors d’un séminaire sur la présentation du projet Cadre intégré renforcé (CRI).
Selon lui, cette transformation pourrait permettre "d’allonger la période de commercialisation parce que si vous avez une mangue séchée vous pouvez le mettre des mois sur le marché", a ajouté Cheikh Ngane.
Le Sénégal dispose des meilleures mangues de la sous région, selon M. Ngane. Il a ajouté : "Nous venons tout juste après la Côte d’Ivoire en termes de volume d’exportation et nous sommes les derniers à être sur le marché de l’exportation".
Cependant, a-t-il relevé, le Sénégal n’a pour le moment que l’Union européenne comme principal marché. "Nous n’exportons pas vers les Etats-Unis parce qu’ils refusent notre mangue tant qu’il y aura la présence de la mouche des fruits au Sénégal", a-t-il dit.
"L’Afrique de l’Ouest pèse globalement sur le marché international de la mangue qui est dominée par le Brésil présente sur le marché toute l’année et possède 40 % de la production mondiale", a indiqué Cheikh Ngane.
M. Ngane a aussi relevé les efforts de l’Institut de technologie alimentaire (ITA) en matière de recherches et de travaux sur les possibilités d’amélioration des conditions de transformation pour permettre aux transformateurs traditionnels d’en faire sur certaines variétés.
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