Les agriculteurs burkinabè ont reconquis environ 300 000 hectares de terres infertiles grâce à l’adoption de méthodes d’agriculture durable. Selon une étude de l’institution britannique Overseas Developpement Institute (ODI), ces progrès sont essentiellement le fruit d’actions combinées d’acteurs gouvernementaux et d’organisations non-gouvernementales (ONG) qui s’étendent sur près d’un demi-siècle.
Le pays a en effet adopté des techniques efficaces en matière de conservation des eaux souterraines et des nutriments du sol. « Le Burkina Faso a réalisé des progrès remarquables» a déclaré Amanda Lenhardt, l’une des auteures de cette étude, alors que les analystes estiment que ce succès devrait inspirer beaucoup de pays africains qui sont confrontés aux problèmes de dégradation des sols.
Au Burkina Faso, l’agriculture occupe 85% de la population active, et le coton est la principale culture d’exportation.
Selon les prévisions du fonds monétaire international, le pays qui a enregistré une croissance économique de 6,8% cette année, devrait connaître de meilleures performances en cas de pluviométrie favorable.
Aaron Akinocho
Autorisation de publication accordée par l’Agence Ecofin
Source de l'information (846 hits)