La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 16 octobre, qu’elle allait accorder une série de prêts et de subventions d’un montant total de 231 millions de dollars, destinés à financer un programme de renforcement de la résistance du Sahel à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (P2RS).
Ce programme vise à mettre fin aux cycles fréquents de sécheresse et de famine qui frappent le Sahel, en augmentant de manière durable la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique. Il rassemble les pays membres du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) : le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Le programme s’inscrit dans l’Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’Ouest et porte sur la nutrition et l’utilisation des TIC de deuxième génération, comme la téléphonie mobile, pour faciliter l’accès aux marchés et la prédiction des crises et des catastrophes.
Le programme P2RS vise globalement à éliminer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à augmenter leur productivité, leur production et leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base, et à bâtir un patrimoine qui renforce durablement leurs moyens de subsistance. Il met l’accent sur l’amélioration de la situation économique des femmes et de leur accès aux ressources, un facteur clé de la lutte contre la malnutrition infantile.
Il sera mis en œuvre grâce à quatre volets de projet quinquennaux liés à trois composantes, à savoir le développement de l’infrastructure rurale, le développement des chaînes de valeur et des marchés régionaux et la gestion de projets.
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