Un adage nous enseigne qu’ « il est bien de manger mais il est mieux de manger bien ». Car ce que nous mangeons est dans la plupart des cas la source de nos ennuis de santé : maux de ventre, indigestion, maladies diarrhéiques, etc. qui sont d’ailleurs très fréquents au Burkina Faso, ce sont les propos du chercheur Dr René Dembelé qui s’est penché sur la question :« Epidémiologie, sérotypage et profil de résistance aux antibiotiques de souches entéropathogènes et entérohémorragiques O157 d’Escherichia coli et de salmonella sp., responsables de gastroentérites infantiles aiguës au Burkina Faso »
Le doctorant dans la restitution de ses travaux, a fait remarquer que les cas de maladies diarrhéiques étaient plus nombreux en milieu rural qu’en milieu urbain. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus affectés. « Cela est dû au mode de vie marqué surtout par le manque d’hygiène, le manque d’accès à l’eau potable et bien d’autres comportements de nature à propager les diarrhées ».
Au titre des comportements de nature à propager les maladies diarrhéiques, il faut notamment retenir l’automédication, la promiscuité des concessions, la démographie, la culture, le niveau d’instruction des parents, etc. « Pour les enfants, certains bénéficient de consultation chez un médecin mais leur nombre reste faible. Les parents préférant s’adonner à l’automédication. C’est aussi et surtout le cas chez les adultes », a ajouté le chercheur.
En milieu urbain, les diarrhées sont aussi liées au mode de vie et surtout alimentaire. « En milieu urbain, on a des modes alimentaires qui favorisent les maladies diarrhéiques. On se nourrit souvent de viande saignante ou même d’aliments mal cuits. Tout cela favorise la persistance de la diarrhée en milieu urbain », a conclu l’impétrant.