Ouagadougou a abrité, mercredi 26 avril 2017, la 22e session du Conseil d’administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Au cours des travaux, les participants ont sonné la mobilisation pour relever les défis d’adaptation aux effets des changements climatiques, « Il faut agir localement et globalement pour essayer d’inverser les tendances régressives », dira le président du conseil d’administration de l’OSS, Dr Abdeladim Lhafi.
C’est une première pour le Burkina Faso d’abriter une session du conseil d’administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) qui a aujourd’hui un quart de siècle dans la surveillance environnementale et la gestion durable des ressources naturelles. Cette 22e session, à en croire le président du conseil d’administration de l’OSS, Dr Abdeladim Lhafi, a été l’occasion pour les administrateurs des 29 Etats membres de l’OSS de plancher sur la vie de l’organisation afin de la positionner dans son rôle central et d’adapter sa stratégie aux défis actuels que sont la dégradation des sols, la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau, la désertification, etc.
Après la Conférence des parties à Paris et celle de Marrakech, les Etats africains semblent plus que jamais mobilisés pour lutter contre les effets des changements climatiques qui touchent durement les populations entrainant parfois des déplacements de populations. Le temps presse et l’Observatoire du Sahara et du Sahel veut agir et produire des projets opérationnels pour un développement durable. Et conformément à sa stratégie 2020 et aux questions de l’heure, l’OSS compte agir en adéquation avec les conventions internationales sur les changements climatiques, la lutte contre la désertification, la biodiversité, les objectifs de développement durable.
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