Pour une meilleure gestion des risques liés aux inondations et aux effets des changements climatiques, les acteurs du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques (Progep) bénéficient depuis le mercredi 04 juillet d’une formation. L’objectif est de les outiller de sorte qu’ils puissent relever le défi de la gouvernance urbaine intégrée.
Cette session de quatre jours qui a réuni les acteurs des structures déconcentrées et décentralisées, des organisations communautaires, entre dans le cadre du plan de formation des acteurs du Progep élaboré par l’Agence de développement municipal (Adm). Pour le secrétaire général du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, cette rencontre revêt une importance stratégique pour la conduite des importantes mutations que le Progep doit induire. Selon Etienne Turpin, les risques liés aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles telles que les inondations constituent une préoccupation croissante des autorités publiques du fait des menaces qu’ils font peser sur les personnes et les biens. Les inondations de 2009, a-t-il rappelé, avaient occasionné des pertes estimées à 44 milliards de FCfa, sans compter les 300.000 sinistrés engendrés par ce fléau et le lourd tribut payé par le logement (49 %). L’État, a-t-il noté, avait ainsi réfléchi sur la nécessité d’apporter des solutions à ce problème récurrent. « Dans la continuité des actions prises jusqu’ici et en parfaite cohérence avec les orientations du PSE et des objectifs de l’Acte 3 de la Décentralisation, l’État, en partenariat avec la Banque mondiale et le Fonds nordique de développement, a décidé de poursuivre ses efforts dans la réalisation d’ouvrages de drainage et d’équipements à travers le Progep », a indiqué M. Turpin.
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