Tripoli, Libye (PANA) - Une table ronde sur le projet d’élaboration de plans urbains pour la Jamahiriya libyenne 2000/2025, “troisième génération” aux niveaux national, régional et local, s’est ouverte, samedi, à Tripoli.

Les organisateurs ont, à cette occasion, mis l’accent sur l’importance de cette rencontre, car elle permettra aux participants d’échanger leurs expériences, de faire des observations et propositions en matière de plans urbains.
Ils ont, par ailleurs, précisé que ce grand projet fera appel aux compétences libyennes à travers les bureaux nationaux de consultation en ingénierie, planification et architecture.

La table ronde, qui prend fin dimanche, se fixe pour objectifs d’examiner les plans de la troisième génération de planification urbaine, de dégager les priorités et les attentes de la planification urbaine.

Elle entend également définir les techniques modernes utilisées pour la mise au point de ces différents plans.
Pour l’exécution de ce projet, selon le service de la Planification urbaine, la Libye a été divisée en quatre grandes régions, à savoir Tripoli (Ouest du pays), Al-Kalij (Centre), Benghazi (Est) et Sebha (Sud). Chacune de ces régions est subdivisée en sous-régions.

Dans le cadre des festivités commémorant le 35ème anniversaire de la révolution libyenne du premier septembre 1969, indique-t-on, des contrats seront signés, prochainement, avec quatre bureaux nationaux, spécialisés dans les consultations en ingénierie, planification et architecture, pour l’exécution de ce grand projet.

Ces bureaux se chargeront de préparer les plans urbains modernes, de nature à maîtriser l’évolution que connait les villes de la Jamahiriya libyenne.

La création de villes et de centres urbains, indique-t-on, doivent être fonction des besoins des populations, répondant aux exigences des villes modernes (infrastructures, services, etc).

Le projet couvrira une superficie de 200.000 hectares et concernera environ 900 villes, centres urbains et villages.
Les services de la Planification urbaine indiquent que les zones urbaines abriteront plus de 80% de la population totale du pays en 2025, estimée à plus de 10 millions de d’habitants.

Le projet prendra, par ailleurs, en compte les zones industrielles, les cités éducatives, les zones touristiques, ainsi que la question de l’eau et des voies de communication, notamment le Grand Fleuve artificiel et le futur réseau de chemins de fer.

S’appuyant sur les dernières théories scientifiques en la matière, l’élaboration de ces plans intègrera le recours aux satellites et à la topographie, la délimitation des zones d’investissement et de richesses naturelles tels que les minerais, les matières premières et les eaux.

Plus de 400 jeunes Libyens, indique-t-on, seront formés pour contribuer à la meilleure exécution de ce projet ambitieux.

La cérémonie d’ouverture de cette table ronde, rappelle-t-on, a vu la présence notamment du secrétaire du comité populaire général libyen du Plan “Tahar Jehémi”, le secrétaire du comité populaire du service de la Planification urbaine au niveau national et les directeurs des services de planifacation urbaine dans les différentes régions du pays.

-0- PANA AM/IS/IBA 22août2004