[Février 2012] La semaine dernière certains sujets ont attiré l\'attention de la Communauté de Développement, notamment concernant la pêche. Selon les dernières actualités,
la flotte communautaire pourrait se retirer des eaux gabonaises
en raison de l'expiration en décembre 2011 du dernier accord de pêche
et au vu des négociations incertaines pour l'obtention d'un nouvel
accord. Quelle en est la raison ? La clause traditionnelle de l'Union
européenne sur le respect des droits de l'homme ainsi que le payement de
compensations financières pour les prises de poissons, semblent être
les raisons principales du désaccord entre Bruxelles et le gouvernement
gabonais qui compromettrait un nouvel accord.
Egalement, on a vu que le Parlement européen a demandé à la Commission européenne de réaliser une
étude sur les futurs impacts de l'accord de pêche sur l'industrie communautaire, en particulier en ce qui concerne le thon,
accord conclu avec la Papouasie-Nouvelle Guinée suite à l'augmentation,
au cours de ces derniers mois, des plaintes et avertissements déposés
sur le accord conclu entre l'Union européenne et les pays du Pacifique.
Le CTA a fait un compte-rendu sur les dernières conclusions adoptées par les ministres lors de la dernière session du Conseil Agriculture et Pêche,
car celles-ci sont d\'une importance cruciale dans le cadre de la
coopération ACP-UE. Le Conseil a adopté une décision autorisant la
Commission à ouvrir des négociations en vue de la conclusion
d'un accord de partenariat dans le domaine de la pêche et de son protocole avec la République de Maurice. En outre,
quelque chose de similaire s\'est passé avec le Mozambique
: les ministres ont adopté une décision concernant la signature, au
nom de l'UE, et l'application provisoire du protocole fixant les
possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l'accord
de partenariat dans le secteur de la pêche entre l'UE et la République
du Mozambique.
Les
dernières déclarations du ministre des Finances jamaïcain, Dr. Peter Phillips,
s'inscrivent dans le contexte de crise qui affecte son pays: Vu les
perspectives économiques mondiales pessimistes pour l'année 2012, il a
récemment souligné que son pays devait trouver des solutions pour
dynamiser son économie. il a mis en exergue le fait que la demande d'exportations jamaïcaines pourrait diminuer et a suggéré qu'il fallait " redoubler d'efforts afin d'exporter davantage, de chercher de nouveaux marchés,
en particulier dans des zones qui ne sont pas trop affectées par la
récession afin d'essayer de trouver des sources de fonds
d'investissement issus d'autres régions qui ne seront pas affectées par
la récession comme les États-Unis et l'Union européenne. "
Le Parlement européen a joué un rôle important pendant la semaine : Sur base de la feuille de route "économie à bas carbone ", publiée par la Commission européenne,
la
commission environnement (ENVI) a récemment adopté un rapport sur la
politique européenne en matière de changements climatiques. Si
l'objectif premier est de réduire celles-ci de 40% d'ici 2030, le but
ultime est d'atteindre une réduction de 80% d'ici 2050. Les Verts ont
donné leur approbation quant à l'appel lancé par certains parlementaires
européens d' " abandonner " les permis européens donnant le droit de
polluer afin de pouvoir résoudre les problèmes liés au système
communautaire d'échange de quotas d'émissions (SCEQE). En outre,
les députés ont récemment approuvé une résolution critiquant la gestion de l'aide humanitaire de l'UE.
Notamment, ils ont critiqué la manière dont les fonds européens sont
acheminés par les Nations unies. Comme le député Martin Ehrenhauser,
qui a préparé la résolution, l'a souligné " [l]'aide humanitaire cible
ceux qui en ont le plus besoin. Son inefficacité coûte des vies
humaines".
Encore une fois, les APE ont fait la une. La dernière semaine, le service d'actualités du CTA Bruxelles, a informé sur les
plaintes du gouvernement tanzanien:
Cyril Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et du Marketing a
demandé à la Commission européenne une révision de l\'accord, car les
négociations semblent défavorables à la croissance économique des pays
membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (ou EAC).
Enfin, nous avons aussi informé nos lecteurs
sur le sommet de l'UA,
qui s'est tenu à Addis Abeba les 29 et 30 janvier derniers. Le
Commissaire Piebalgs, en charge du développement, assistait en tant
qu'observateur, pour renforcer les liens entre l'UE et l'Union africaine
(UA).
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