AIDE21 se veut l'écho d'une jeunesse africaine sensible à la dégradation croissante de l'environnement
Des jeunes africains, réunis en son sein, ont lancé un appel solennel à l'ensemble des chefs d'Etats de la planète particulièrement aux chefs d'Etats Africains, et aux différents participants de la Conférence des Nations unies sur le développement durable qui se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil, en juin 2012 , mieux connue sous le nom de Rio 20.
Ils affirment à travers leur réseau constitué des différentes associations AIDE21 sur le continent africain à savoir AIDE21-Cameroun, AIDE21-Burkina Faso, AIDE21-Cote d'ivoire, AIDE21-Mali, AIDE21-Madagascar, AIDE21-Sénégal, AIDE21-TOGO, AIDE21-RDC, AIDE21-CONGO Brazza, AIDE21-Benin, AIDE21-Sénégal, l'importance de la préservation de l'environnement et de la planète pour la survie de l'humanité,
Réunis à travers les réflexions des membres des Département en charge du " Droit de l'environnement et du développement durable " et celui en charge de " Démocratie et des Droits de l'homme " disponibles sur le site internet www.aide21.org . Ils affirment ainsi constituer au service de l'humanité toute entière une telle dynamique visant à appuyer les actions des politiques publiques africaines afin d'encourager l'intégration dans ces dernières des principes du droit international de l'environnement et du développement durable.
Ces jeunes ont préliminairement exhorté les Chefs d'Etats africains à participer massivement à la conférence de RIO les 4 et 6 juin 2012 et à porter la voix de la jeunesse africaine et à avoir des positions consolidées, communes et concertées dans l'intérêt bien compris de l'Afrique et du Monde dans le cadre des discussions de RIO.
Les principales recommandations issues de ces travaux sont les suivantes :
- la création d'une " Organisation Mondiale de l'Environnement " qui puisse disposer de moyens financiers, matériels et techniques à la hauteur de l'enjeu. Avec un système de règlements de différents qui s'imposent à tous les acteurs et à tous les domaines ;
- Envisager la mise sur pied d'une Charte Africaine Universelle de l'environnement
- Soutenir une reforme d'une Gestion Intégrée de l'Environnement GIE qui tiennent compte des besoins des pays en développement et qui facilite la participation de ces derniers;
- Créer des mécanismes de médiation locale pour la mise en place d'une démocratie décentralisée dans le secteur de l'environnement
- Adopter des politiques foncières qui tiennent compte du droit à l'alimentation des plus pauvres
- Encourager les Etats à favoriser l'acquisition de titres fonciers par les plus vulnérables, notamment aux plans économique et juridique
- Reformer les législations foncières et autres instruments y relatifs de sorte à intégrer le droit à l'alimentation ;
- Réfléchir sur l'adoption d'une Convention cadre relative à la question foncière ;
- Continuer à mettre en avant une vision transversale du rôle des femmes en liant environnement, éducation et les stratégies nationales de développement ainsi que les stratégies de réduction de la pauvreté
- Dans le contexte d'une éducation environnementale, un engagement politique d'une vaste portée qui propose des solutions pratiques et des stratégies pour le reboisement et l'aménagement forestier est impératif. Un effort soutenu en faveur
de la foresterie, de l'agriculture, de l'énergie et des programmes de développement rural connexes est également nécessaire
- L'entame d'une réflexion profonde sur la mise sur pied d'une fiscalité environnementale agissante.
L'ensemble des recommandations est contenu dans la déclaration qui vous est transmise et nous espérons que vous contribuerez à rendre davantage public le contenu de cette déclaration.
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