Le prochain sommet de la terre de RIO dit RIO + 20, en référence au sommet de la terre de RIO de 1992 a fixé depuis des mois déjà ses deux centres d'intérêt liés: l'économie verte et la gouvernance du développement durable.
Le développement durable, concept qui a émergé du rapport dit de Brundtland de la commission mondiale sur l'environnement (1987) a depuis fait du chemin et s'est imposé en trois décennies comme alternative au modèle productiviste apparu au début du XXe siècle. Sa volonté de "prendre en compte les besoins des générations futures tout en répondant à ceux actuels " en a fait une idée assez originale, rejoignant ainsi les craintes " prématurées " du club de Rome et de l'ensemble des mouvements d'écologie politique qui ont émergé dans les années 1970. Les deux chocs pétroliers (1973 / 1979) ont, il est vrai facilité la prise de conscience des limites des ressources d'énergies fossiles et par voie de conséquence aidé à amorcer les recherches sur le développement d'énergies alternatives (Nucléaire, renouvelables).
L'économie verte se définit comme l'ensemble des activités qui contribuent à éviter, réduire ou supprimer toutes nuisances à notre environnement. La lutte contre toutes formes de gaspillage est donc un des fondamentaux de la " green economy ", rejoignant de fait l'efficacité énergétique.
La situation politico-socio-économique de la plupart des Etats d'Afrique (à des nuances près) en fait, c'est un secret de polichinelle, les plus vulnérables face à un réchauffement climatique avéré.
Les solutions d'atténuation et d'adaptation des effets de ce phénomène majeur sont connues (..) ; seule l'application pose problème (?).
RIO +20 sera-t-il un sommet de plus ou une réelle opportunité pour les Etats du continent africain d'aller au delà des textes en mettant en oeuvre des politiques, programmes et projets concrets afin d'améliorer l'accès des populations à des services énergétiques modernes, notamment en milieux ruraux et périurbains ?