Même si ces derniers mois, les quelques réserves
émises quant à la politique étrangère
de l'UE ont fait la une, la dernière semaine des informations ont présenté des
critiques sur un ton plus positif. Suite aux réunions,
l'accord
de commerce et de développement, un APE intérimaire, conclu par l'UE et quatre États d'Afrique
orientale et australe, à savoir Maurice, Madagascar, les Seychelles et le
Zimbabwe, a pris effet.
Ces quatre pays vont progressivement ouvrir leurs
marchés aux exportations européennes au cours des quinze prochaines années,
avec des exceptions pour certains produits considérés comme sensibles. A
cet égard, Karel De Gucht, commissaire européen chargé du commerce déclare :
"Il s'agit d'une excellente chose et je félicite l'ensemble des négociateurs et
des collègues pour les efforts qu'ils ont déployés. Avec cet accord commercial,
nous espérons accompagner le développement de nos partenaires d'Afrique
orientale et australe et offrir des perspectives d'échanges durables et plus
intéressantes."
Egalement, quelques
bonnes
nouvelles qui méritent notre attention, font référence au Guyana et aux îles Salomon. Premièrement, les
parlementaires
du Guyana ont unanimement approuvé une motion autorisant la ratification de
l'accord de partenariat économique. Le Guyana rejoint ainsi les autres pays
ayant déjà ratifié l'accord (Antigua-et-Barbuda, Belize, la Dominique et la
République dominicaine). Jusqu'à présent, le CARIFORUM est la seule région à
avoir conclu un APE complet avec l'Union européenne.
En deuxième lieu,
rappelant
le rôle de l'UE en tant que " moteur de développement ", M. Gordon Darcy
Lilo, Premier ministre des îles Salomon, a expliqué que l'UE demeurerait un
partenaire majeur. Il a également noté que, dans le cadre des arrangements
prévus par l'Accord de Cotonou, les îles Salomon recevaient déjà une assistance
substantielle dans des domaines de développement importants, tels que l'agriculture
et le changement climatique.
L'Ouganda a notamment attiré l'attention de
la communauté de développement. Afin de
trouver les moyens de mettre en oeuvre une nouvelle approche en matière de
coopération au développement, et conformément à la communication récente de la
Commission européenne intitulée " Programme pour le changement ",
des
rencontres ont eu lieu la semaine dernière entre la délégation de l'UE en
Ouganda et des représentants de l'Afrique de l'Est. Les négociations ont
également eu pour but de préparer l'exercice de programmation du 11ème FED
(Fonds européen de développement). L'Ouganda doit répondre à des besoins
croissants dans les domaines de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, des
transports et des communications.
Comme le souligne la délégation de l'UE, les
aides européennes, avec des prêts accordés par différentes institutions
financières, y compris des banques et des investisseurs privés, peuvent
contribuer à améliorer l'efficacité en termes de développement des
infrastructures. Cette nouvelle approche permettrait de réformer le Fonds
fiduciaire actuel UE-Afrique pour les infrastructures ainsi que favoriser
le
développement rural.
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