Le développement durable né du rapport de Brundtland en 1987 et consacré par le sommet de Rio en 1992 est défini comme "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs".
Ce concept présent aujourd'hui dans pratiquement tous les secteurs d'activité se doit de couvrir 3 cercles principaux :
Dans cette approche des choses plutôt récente, l'Afrique, au regard de ses réalités économiques,sociales et environnementales, découvre peu à peu les avantages qu'elle peut en tirer mais surtout le rôle essentiel qu'elle peut y jouer, quand on connaît les richesses naturelles que renferme ce très cher continent.
L'enjeu est grand et les opportunités sont nombreuses (Energie solaire, Optimisation de la gestion des déchets, Facilité d'accès à l'eau etc...)
Pour réussir cette transition vers l'économie verte, l'accent avait été mis dans un précédent article, sur la sensibilisation et la formation.
Cependant si l'on veut faire montre d'un réalisme plus accru, il est sûr que le passage à l'économie verte aura des coûts que l'Afrique ne peut supporter seule.
Elle doit certainement développer des partenariats Nord-Sud et Sud-Sud pour le financement des infrastructures de production et de recherche...
A la lecture des médias intéressés par ces questions, on se rend compte que cela se fait peu à peu et c'est une bonne nouvelle.
Seulement les quelques questions que l'on devra se poser sont:
On peut observer dans l'actualité l'intérêt grandissant de la Chine pour l'Afrique.
Un exemple parmi tant d'autres du point qui nous intéresse provient d' un éditorial dont je tairai le nom; ce dernier titrait: "Appui de la Chine au développement durable: Plus de 10000 milliards de FCFA à l'Afrique"
Nous ne sommes pas contre cela et bien au contraire nous nous en réjouissons! Seulement quand on sait que le pays concerné est lui-même "un peu" loin d'être un modèle du développement durable ( près de 25% des émissions mondiales de CO2 ), les observateurs avertis sont appelés à se poser des questions et à garder un esprit critique.
Bien que la main qui reçoit soit toujours en dessous de celle qui donne, nous devons mettre en place un système bien rodé afin que ces "Appuis " ne nous enfoncent pas encore plus.
Nous devons absolument veiller à ce qu'il y ait un transfert de technologie car les Chinois eux-mêmes imposent aux investisseurs européens et américains cette notion de transfert de technologie.
Et comme l'a si bien dit récemment Mr Ibrahim Magassa dans le journal Jeune Afrique: "Le temps est arrivé pour les États africains de tirer profit des coopérations de développement économique avec la Chine en terme gagnant-gagnant"
Ainsi nous devons donc veiller à ce que les objectifs du développement durable soient atteints et qu'ils répondent aux aspirations des populations!
Attention!!! Que ce concept ne soit pas un "fourre-tout" ou encore "un prétexte " pour réaliser d'autres desseins.
Afrique Croissance Verte (870 hits)