Découvrez p. 74 du numéro de juillet 2013 de la revue du GRASCO un article sur les liens entre la criminalité organisée et le commerce des espèces protégées.
Voici un court résumé:
Rapportant entre 15 et 18 milliards de dollars par an, le commerce
illégal des espèces protégées est bien plus qu'un problème
environnemental. La cueillette illégale mais surtout le braconnage
intensif sont à la base d'un commerce lucratif dont les bénéfices
alimentent à grande échelle les systèmes de corruption et peuvent
financer les achats d'armes de milices susceptibles de déstabiliser les
États et de mener des actions terroristes.
Cet article s'attache à présenter le triple enjeu -
environnemental, économique et criminel - que représente la préservation
du patrimoine végétal et animal. Les circuits criminels et les lacunes
des systèmes de protection existants pour les endiguer sont également
analysés. Enfin, il est proposé de mieux valoriser ce patrimoine
universel que représente les espèces les plus rares à travers quelques
pistes d'action destinées à mieux lutter contre cette criminalité à
grande échelle qu'est la traite des espèces en voie de disparition.
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