Le programme novateur permettra aux ménages agricoles vulnérables d'améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle et leurs revenus, tout en renforçant leur résilience à long terme.
Le Département britannique pour le développement international (DFID) a débloqué une enveloppe de 48 millions de dollars pour un programme administré par la FAO au Zimbabwe en faveur d'une agriculture durable, de la création d'emplois ruraux et d'une meilleure nutrition - de l'enfance à la maturité.
Le projet a pour vocation d'atténuer la pauvreté dans de nombreuses zones du pays en améliorant les revenus des ménages ruraux pauvres grâce à des pratiques agricoles " intelligentes face au climat " propres à doper la productivité agricole, et à des initiatives de renforcement de l'accès des agriculteurs aux marchés. Il envisage de cibler près de 300.000 personnes.
" Ce qui fait l'unicité de ce programme est le type de partenariat avec le partenaire-ressource, au sein duquel la FAO est chargée de la gestion d'un programme plutôt que de sa mise en oeuvre de A à Z. L'important volume de ressources mises à la disposition de la FAO souligne la pleine confiance du DFID en notre capacité à assurer ce programme ", a déclaré le Coordonnateur de la FAO pour l'Afrique australe, David Phiri.
L'agriculture au Zimbabwe est le principal moyen de subsistance de plus de 70% des habitants, qui sont néanmoins confrontés à toute une série d'enjeux, à savoir: basse productivité; faible intégration au marché; faible fertilité des sols dans certaines régions; impacts du changement climatique; réseaux d'irrigation limités; manque de mécanismes de crédit destinés aux petits exploitants; et formation et services agricoles peu performants.
Le programme sur les moyens d'existence et la sécurité alimentaire s'emploiera à réduire la pauvreté, mais s'attaquera également aux problèmes de productivité agricole et d'accès aux marchés rencontrés par les petits exploitants et, en particulier, par les femmes.
Un des objectifs globaux du programme est d'accroître la résilience des agriculteurs face au changement climatique. Pour renforcer les mécanismes de production vivrière, il s'emploiera à promouvoir les technologies intelligentes face au climat et les systèmes d'exploitation propres à améliorer la diversité des cultures, le stockage, la transformation et la conservation, la rotation des cultures, l'agriculture de conservation et l'irrigation. Il encouragera également des approches résilientes en matière d'élevage, à savoir l'amélioration des stratégies d'alimentation, des cultures fourragères et des pratiques de production et de sélection animales.
Communiqué de l'ONU (870 hits)