Les médias zambiens sont mal équipés ou souvent peu intéressés par les sujets sur l’ environnement, selon certains des plus grands journalistes du pays. Ceci a un effet négatif sur l’examen public des décisions politiques qui affectent l’environnement.
«Les journalistes manquent d’éducation sur les enjeux du changement climatique», déclare Hellen Mwale, journaliste au Daily Nation, un des journaux les plus lus de la Zambie. «La plupart d’entre nous sont à la traîne sur les questions environnementales d’actualité. Nous comptons souvent sur des communiqués de presse, puisque nous ne prenons pas l’initiative de générer nos propres idées et… nous pensons que les sujets qui touchent à l’environnement sont difficiles.»
Avec le niveau actuel de leurs rapports, les journalistes trompent la nation, déclare le chef Ndake des peuples parlant le Nsenga dans la province orientale de la Zambie.
«La plupart des histoires sur les questions foncières ou forestières dans le pays ne contiennent généralement pas d’informations sur les enjeux clés concernant nos forêts», dit-il, faisant référence au point de vue politique pris par la plupart des articles sur l’environnement dans sa région. «Il est courant de voir des titres tels que ‘Les opinions des hommes politiques divergent sur l’exploitation minière au Bas Zambèze’ ou ‘Un Chef a des ennuis pour avoir attribué des terres à une mine’», dit-il.
Améliorer la qualité et quantité des reportages sur le changement climatique en Zambie, c’est précisément l’objectif d’un atelier destiné aux médias, organisé récemment par le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR).
Source : CIFOR
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