On lit partout que les femmes et les jeunes sont des vecteurs de paix et des acteurs de développement et que l’éducation y joue un rôle essentiel.
La réalité, c’est que trop souvent, des enfants se retrouvent dans la rue à mendier au lieu d’aller à l’école. Les filles sont privées d’éducation, forcées de s’occuper des tâches ménagères. Des armées de diplômés désespèrent de trouver un emploi, certains même se suicident. Des enseignants doivent conduire un taxi après la classe pour survivre. Des jeunes à peine sortis du secondaire sont propulsés devant des classes de plus de cent élèves. Des enfants sont recrutés pour servir comme soldats. Quasi analphabètes, des jeunes se font endoctriner par des extrémistes politiques ou religieux. Les conflits se multiplient, les femmes et les jeunes en sont les victimes innocentes.
Les syndicats de l’éducation de la Francophonie sont excédés de voir toutes les promesses rompues. Ils demandent aux États d’arrêter de se gargariser de mots et d’agir enfin.
Participant à la 14e Rencontre du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation à l’université Cheikh Anta Diop à Dakar, du 21 au 23 octobre 2014 :
Nous affirmons que l’éducation est un droit fondamental pour tous les jeunes, et que cette éducation pour tous requiert des enseignantes et des enseignants qualifiés, formés et rémunérés décemment.
Nous soutenons que ce défi n’est pas une utopie, qu’il est possible de financer une éducation publique de qualité pour tous.
Nous sommes convaincus que l’éducation joue un rôle essentiel pour la paix et le développement, et qu’il n’y a pas de progrès possible sans que les jeunes et les femmes y prennent toute leur place. (...)
Par : Florian Lascroux
Source autorisée : http://www.csfef.org/
Sans éducation, sans les femmes et les jeunes, Pas de paix, pas de développement (911 hits)