Le classement mondial de la liberté de la presse 2015 dans 180 pays a été rendu public par Reporters sans frontières (Rsf), le 12 février 2015.
Avec un score de 12,5/100, la Namibie occupe le premier rang (et 17è au plan mondial) des pays africains classés.
Dans ce récent baromètre de la liberté de presse dans le monde, il ressort que 13 journalistes (8 en France et 5 au Soudan du Sud) ont été tués, 164 journalistes et 178 net-citoyens ont été emprisonnés.
Le Cameroun, dans les profondeurs du classement, avec 39,63/100, occupe le 46è rang (et 133è/180 mondial) africain, derrière le Zimbabwe.
La Finlande caracole en tête (depuis cinq ans, devant la Norvège et le Danemark), avec un score de 7,52/100. Et un pays africain, l’Érythrée (juste derrière la Corée du Nord), qui ferme la queue, avec un score de 84,86/100. La France figure à la 38è place ( 1), les États-Unis à la 49è (- 3), la Russie à la 152è (- 4), l'Iran à la 173è (stable) et la Chine à la 176è (- 1).
Le classement mondial de l’Ong française met en évidence une détérioration globale de la liberté de la presse en 2014.
Selon les responsables de Rsf, les données recensées durant une année entière concernent le degré des violences à l'égard des hommes de médias, l'état du pluralisme, l'indépendance des médias, les conditions d'exercice du journalisme et l'autocensure, la performance du cadre légal, la transparence des institutions et la qualité des infrastructures soutenant la production d'information.
Ce Classement mondial reflète le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les médias et les blogueurs. On note de ce classement que les journalistes sont davantage victimes d’actes de violence dans la couverture des manifestations comme celles en Ukraine ou à Hong Kong.
Source : http://fr.rsf.org
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