Après avoir rencontré les ministres des finances du G20 et les gouverneurs des banques centrales, Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale vient d’annoncer un financement record de près de 57 milliards de dollars en faveur des pays d’Afrique subsaharienne, au cours des trois prochaines années. Il s’est ensuite envolé pour une visite de trois jours au Rwanda et en Tanzanie où il entend renouveler le soutien de son institution au continent.
Ce financement proviendra essentiellement de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres qui débloquera 45 milliards de dollars. La Société financière internationale (IFC), filiale du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, devrait apporter 8 milliards de dollars d’investissements privés. Enfin, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) devrait complèter ce financement avec 4 milliards de dollars de prêts non concessionnels.
Au mois de décembre dernier, les partenaires au développement se sont engagés à verser un montant record de 75 milliards de dollars à l’IDA. Cette augmentation sans précédent s’inscrit dans une nouvelle approche, qui combine les contributions des bailleurs de fonds de l’IDA avec les ressources du Groupe de la Banque mondiale et les financements levés sur les marchés de capitaux.
60 % de ces ressources seront consacrées à l’Afrique subsaharienne, qui abrite la moitié des pays éligibles aux ressources de l’IDA. Ce financement sera disponible tout au long de la période couverte par l’IDA18, c’est-à-dire du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020.
« Cela nous offre une occasion unique de modifier la trajectoire de développement des pays de la région », a souligné Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale. « Cet engagement servira à accroître considérablement nos programmes en faveur de l’éducation, des services de santé essentiels, d’assainissement et d’adduction d’eau potable. Nous allons également pouvoir aider davantage les pays à augmenter leur productivité agricole, à améliorer le climat des affaires et les infrastructures, ainsi qu’à lancer des réformes institutionnelles ».
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Source : Banque Mondiale
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