Le 27 mai, un article du Monde mettait en lumière l’engagement du gouvernement rwandais pour faire avancer la lutte contre le changement climatique. En effet, le pays venait tout juste de « joindre le geste à la parole en déposant sa deuxième « contribution nationale » à l’Accord de Paris auprès de la Convention cadre des Nations unies sur le climat », lui valant ainsi l’appellation de « bon élève » de l’Accord de Paris par le quotidien.
Il convient de rappeler l’importance majeure de l’enjeu climatique au Rwanda, pays dont les moyens de subsistance de la population dépendent majoritairement de l’agriculture et qui subit par conséquent de plein fouet les effets des dérèglements climatiques : « dans ce pays dont le bilan carbone, avec ses 12 millions d’habitants, est équivalent à celui de Paris, l’impact du dérèglement climatique est une réalité meurtrière depuis plusieurs années » souligne l’article du Monde.
Dans un contexte où les pays peinent à respecter leurs engagements en matière de réduction d’émissions, le Rwanda est devenu le premier pays africain « à remplir cette obligation fixée en 2015 aux 190 signataires ». En outre, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, la ministre de l’écologie rwandaise a récemment rappelé à la communauté internationale l’impératif de ne pas céder à la tentation d’un retour aux énergies polluantes en vue de relancer l’économie.
L’auteur rappelle finalement que les engagements du Rwanda entrent dans le cadre de sa stratégie d’une croissance respectueuse de l’environnement et l’ambition du pays de « réduire de 38 % les émissions de gaz à effet de serre du pays d’ici 2030 par rapport au scénario jusqu’alors anticipé ». Pour ce faire, il est indispensable de promouvoir la solidarité et la coopération internationale pour que chaque pays prenne ses responsabilités et puisse contribuer à la réalisation des objectifs fixés par l’Accord de Paris.
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Illustration : Pixabay