Une vérité qui dérange, le documentaire mettant en vedette l’ex vice-président des Etats-Unis Al Gore, est la plus récente œuvre cinématographique situant l’homme au centre des désastres écologiques qui affligent la planète. Les prochaines années risquent de voir multiplier ce type de production.

Dans un article publié par Michael Cieply (The New York Times, 12 mars 2007), l’auteur annonce ainsi l’avènement d’une cinématographie où le vilain n’est pas l’étranger, la créature extraterrestre ou les puissantes corporations, mais bien l’homme.

Se succéderont sur le grand écran au cours des prochains mois les Simpson : le film et les Transformers. Ces deux séries pour jeunes –et moins jeunes- rapporteront ainsi une vision de l’humanité beaucoup moins… verte. Dans ce dernier film, les robots quitteront une planète dévastée par la guerre civile pour trouver une planète (la terre) dont l’environnement est ravagé.

D’autres films, abordant le thème de l’homme comme facteur de dégradation environnementale, sont prévus, dont The Happening, par Night Shyamalan et la superproduction Avatar (200 millions $US) de James Cameron, l’auteur du Titanic.