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Négociations climat : l'envoyé spécial des É.U. fait le point avant son départ pour Durban



  • Par Charlene Porter
    Rédactrice

    Washington - Les actions que pourraient prendre les États dans un esprit de coopération afin d'atténuer les effets des changements climatiques seront au centre des discussions d'un grand rendez-vous international attendu à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre. Le négociateur en chef des États-Unis chargé de ce dossier, Todd Stern, a bon espoir que la toute prochaine session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) fera fond sur les progrès accomplis au cours des deux dernières années.

    Le 22 novembre, lors d'un exposé à la presse, M. Stern a déclaré que l'accord conclu à Cancun (Mexique) en 2010 représentait " l'engagement solennel de toutes les parties " et que personne ne le prenait " à la légère ", même s'il n'était pas juridiquement contraignant.

    Certaines discussions se placeront dans une perspective de plus longue haleine encore, a ajouté M. Stern, puisqu'il sera question d'examiner les possibilités de réduction des gaz à effet de serre après 2020. Ceci dit, les négociateurs américains devront connaître les détails de tout accord qui pourrait être conclu dans ce domaine avant de s'engager à y adhérer. Il devra " s'appliquer à tous les grands acteurs ", a en tout cas affirmé le haut responsable américain.

    Ce dernier a signalé d'autres dispositions de l'accord de Cancun qui lui paraissent représenter de solides progrès dans la maîtrise des changements climatiques. Ainsi, les pays développés comme les pays en développement prennent des engagements comparables vis-à-vis de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la limitation du réchauffement de la planète. Cet accord trace les contours d'un régime de transparence qui, de l'avis du négociateur en chef des États-Unis, devrait aider les pays à respecter leurs engagements en la matière.

    Par ailleurs, l'accord de Cancun contient des dispositions concernant la manière de limiter le déboisement dans les pays en développement ainsi que l'établissement d'un centre pour les technologies du climat (CTC). Au cas où les effets adverses du dérèglement climatique (élévation du niveau des mers, par exemple) se font déjà sentir dans les pays de faible altitude, l'accord de Cancun détaille des propositions concernant la manière de promouvoir la coopération internationale et la prise d'actions de nature à aider ces pays et leurs citoyens à s'adapter aux mutations de l'environnement.

    Une autre disposition de l'accord de Cancun préconise la création d'un Fonds climatique vert qui serait conçu pour aider les pays moins développés à adopter des technologies à haut rendement énergétique et à s'adapter aux effets néfastes des changements climatiques au fur et à mesure qu'ils se produisent. M. Stern a affirmé que les États-Unis étaient " résolument acquis à ce concept fondamental " et il s'est dit optimiste quant à la conclusion d'un accord à Durban qui préciserait les derniers détails d'un tel mécanisme.

    Dans l'ensemble, le haut responsable a bon espoir que la conférence de Durban produira un accord orienté vers l'avenir et " équilibré en ce qui concerne toutes les grandes questions, progrès notables à la clé ".

    Source :  Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.
    Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html

    [COP17-climat]


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