(02/11/12) Nous sommes encore peu informés, ou mal informés, de la situation
sur la dégradation des écosystèmes dans les zones arides. Les données
disponibles en la matière sont de nature à minimiser la dégradation dans ces
zones de plus haute fragilité, alors que les estimations des scientifiques
disent le contraire.
Le PNUD souligne que les écosystèmes fragiles sont des écosystèmes importants
qui ont des caractéristiques et des ressources uniques en leur genre.
L'équilibre de ces écosystèmes repose considérablement sur les terres arides.
Celles-ci jouent un rôle crucial à ce niveau à l'échelle planétaire, précise la
FAO.
Cependant, c'est exactement dans ces zones que la perte de la qualité des sols
et de la biodiversité frappe le plus fort, et touche directement la vie et le
bien-être de 250 millions de personnes, en menaçant également un milliard de
plus, des deux milliards qui y vivent.
Si les experts de l'UICN présents au Land Day 6 tenu le 15 octobre à Hyderabad
en parallèle de la COP11 de la CBD, ont poussé légèrement la marge des terres
dégradées dans les terres arides de 25% jusqu'au tiers, James Aronson, chercheur
en écologie de la restauration, s'interroge sur la vraie étendue de la
dégradation des écosystèmes dans les zones arides, et n'est point modéré.
L'empreinte humaine sur les écosystèmes de ces zones serait, selon lui, d'une
ampleur critique dépassant de très loin l'estimation avancée dans les milieux
officiels. " D'après ce qui j'ai vu sur le terrain, la dégradation est beaucoup
plus importante", a-t-il confirmé dans une interview à la fin de la Journée des
terres 6. [...]
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Source: Secrétariat de la CNULD
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07/10/24 à 12h30 GMT