Engagé résolument dans les questions de promotion du genre, le Burkina Faso vient sans aucun doute de franchir une étape supplémentaire: le lancement officiel de la chaire Unesco Burkina Faso " genre, sciences, société et développement durable " est intervenue à travers un sommet international qui s'est ouvert le jeudi 4 juillet 2013 à Ouagadougou.
Le ministre des enseignements secondaire et supérieur, le Professeur Moussa Ouattara a représenté le Premier ministre à l'ouverture du sommet. Dans son discours adressé aux participants et lu par le "MESS'', Luc Adolphe Tiao a tenu à saluer l'organisation de ladite rencontre dans la capitale burkinabè.
Le Chef du gouvernement note au passage que la tenue de cet événement qui connait la participation d'experts européens, américains et africains constitue une avancée significative dans les politiques publiques qui ont trait au genre au Burkina Faso.
A cet effet, la rencontre de Ouagadougou ambitionne de déboucher sur la validation d'un cursus de formation diplômante.
Corriger les inégalitésPour le Président de l'Université de Ouaga1, le contexte national mérite qu'une attention particulière soit portée à l'intégration du genre dans l'enseignement supérieur burkinabè. Et plus particulièrement au niveau de l'université.
Et le Professeur Karifa Bayo de prendre en exemple son institution dont les effectifs féminins sont largement minoritaires par rapport à ceux des hommes. Ce qui pour lui, mérite d'être corrigé.
La Chaire Unesco faut-il le souligner, a été créée en 2009. Mais reconnaît le Professeur Moussa Ouattara quelques difficultés d'ordre techniques avaient ralenti son fonctionnement.
Aux dires des officiels, la récente visite effectuée au Burkina par la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a donc contribué à relancer le processus.
Source autorisée : Juvénal Somé lefaso.net
07/10/24 à 12h30 GMT