L'accès à l'eau potable a été reconnu par les Nations unies comme un droit humain fondamental en 2010. Pourtant, en 2011, environ 768 millions de personnes n'avaient toujours pas accès à des points d'eau (chiffres de l'OMS), sachant qu'ils doivent fournir au minimum 20 litres par jour et par citoyen, tout en se situant à moins d'un kilomètre des lieux où le liquide est utilisé. Parmi les personnes ciblées, 185 millions utilisaient alors des eaux de surface.
Or, la consommation d'eau insalubre ferait en moyenne 3,6 millions de morts par an, notamment à cause de l'apparition de maladies telles que le choléra, la fièvre typhoïde ou la diarrhée, pour ne citer que quelques exemples. En réalité, elle serait même la première cause de mortalité dans le monde, et touche principalement les enfants de moins de 15 ans (trois millions de morts par an).
Les raisons de ce manque d'accès sont diverses et variées. Certaines îles disposent de nappes phréatiques trop petites en regard de la taille de la population. En d'autres lieux, les ressources hydriques ne manquent pas, mais elles sont polluées (herbicides, métaux lourds, etc.) et donc impropres à la consommation. Pour pallier ces problèmes, une société américaine a eu l'idée d'associer et d'adapter deux technologies qui ont fait leurs preuves (...)
Par
Quentin Mauguit, Futura-Sciences
07/10/24 à 12h30 GMT