Depuis longtemps sensibilisée à la cause de l'environnement, Hélène Mayrand consacre son doctorat à la question de la protection environnementale de l'Arctique dans le contexte des changements climatiques. "On a développé du droit de l'environnement, adopté beaucoup d'accords internationaux, mais ça ne marche pas bien, il y a vraiment des problèmes! Je voulais comprendre pourquoi", explique la chercheuse.
Dans l'interprétation et l'application du droit, les choix faits privilégient un développement de l'Arctique orienté vers l'économie à court terme et l'extraction des ressources, dénonce-t-elle dans sa thèse. Ainsi, les fragiles écosystèmes et les peuples autochtones du Grand Nord paient le prix de cette exploitation dont on oublie les impacts cumulatifs à long terme.
La démarche d'Hélène Mayrand est notamment teintée par l'influence de son directeur de maîtrise Martti Koskenniemi. Cet ancien diplomate, connu pour son approche critique du droit international, a participé aux négociations de l'Arctique en tant que représentant finlandais. "Il y a souvent beaucoup d'insatisfaction par rapport au droit international. Il a trouvé une façon d'en démontrer les problèmes, mais en même temps d'expliquer pourquoi on en a quand même besoin", résume la professeure...
Source : Université de Sherbrooke
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07/10/24 à 12h30 GMT