Dans cet article, le professeur Burkett examine l'échec du régime juridique à fournir un processus adéquat et un remède de fond pour les petits États insulaires en développement. Il s’agit soit de l'absence de théories juridiques viables, soit des contraintes de capacité ou des dynamiques inégales du pouvoir dans l'arène internationale, soit de toutes les trois raisons réunies.
Elle fait valoir, cependant, que les coûts de réalisation de ces revendications - et d'autres nouvelles approches qu'elle décrit dans l'article - sont éclipsées par les coûts des impacts climatiques que subissent les petites communautés insulaires.
En examinant les réclamations éventuelles et l'introduction de nouvelles approches, le professeur Burkett tente de répondre à un frappant et persistant paradoxe de justice: le régime international actuel exclut toute tentative raisonnable d'un recours pour les victimes du changement climatique bien qu’elles soient les plus vulnérables et les moins responsables.
Burket Maxine, “A Justice Paradox: On Climate Change, Small Island Developing States, and the Quest for Effective Legal Remedy”, University of Hawaii at Manoa - William S. Richardson School of Law 2013, University of Hawaii Law Review, Vol. 35, No. 2, 2013.
http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2426711
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07/10/24 à 12h30 GMT