Malgré son absence, l'intervention du professeur G. FEUER a été lu par une doctorante. Au tournant des années soixante, les pays du Tiers Monde ont tenté de faire pression pour introduire des innovations importantes pour modifier les structures internationales en place. Des juristes francophones ont tenté de systématiser leurs revendications en utilisant la notion de droit international du développement (DID). Deux phénomènes sont au cœur de cette notion. Tout d’abord, la persistance des inégalités des niveaux de vie dans le monde entier et surtout de la pauvreté. Les Etats du Tiers Monde a avancé une série de revendications majeures tant au plan économique que juridique. Cependant, la communauté internationale n’entérinera pas ces revendications et ce souhait d’un nouvel ordre international suscitera de grands débats dans la doctrine même s’il ne remettait pas en cause les concepts fondamentaux du droit international. Ensuite les problèmes juridiques concernant la valeur des règles du DID. En effet la question de la force obligatoire des règles liées au nouveau système s’est posée et a été envisagée à la fois sous l’angle de la technique juridique que de ses fondements éthiques. Le DID doit être un droit de finalité à orientation téléologique.
[SFPDI14]
07/10/24 à 12h30 GMT