Dans son rapport général sur le renouvellement du rôle des acteurs, le professeur M. SALAH énonce que le droit au développement a connu à partir de la colonisation, de grandes transformations. La société internationale de l’époque, dominée par les États, était déséquilibrée et inégale au niveau économique et politique. En conséquent, l’État, acteur principal du développement a du se doter de moyens pour s’acquitter de son rôle. Dans une situation d’inégalité, il fallait adopter des traitements inégaux entre les Etats pour y remédier. Trois révolutions ont eu lieu : économique, technologique et politique, qui ont changé le contexte mondial et ont impliqué des conséquences importantes, telles que la reconsidération du rôle de l’État, la prise en compte de la totalité des aspects sociaux du développement, l’effacement de la distinction entre « l’intérieur » et « l’extérieur » et la modification de la notion de la sécurité. Dans cette situation multidimensionnelle, le droit au développement peut accueillir plusieurs types d'acteurs qui vont y jouer des rôles différenciés. Les acteurs classiques voient leur position renouvelée et les acteurs nouveaux cherchent à trouver leur rôles respectifs. Dans tous les cas, le résultat dépend d'une influence de chaque acteur et des actions qu'ils entreprennent dans ce domaine.
[SFPDI14]
07/10/24 à 12h30 GMT