Développement et environnement - Rapport général.
C'est une approche ostentatoirement orientée vers l'environementalisme qui nous est donnée. En effet, lorsque l'on évoque aujourd'hui développement et environnement, le concept matriciel de développement durable apparait; l'objectif étant d'établir un lien, une conciliation entre ces deux enjeux de société. La Conférence de Rio de 1992 constitue un réel point de touche de cette relation. Il servira ici de point de repère à la réflexion, se divisant en une analyse en amont de la conférence (I), puis en aval (II).
I Situation ante-Rio
L'environnement a toujours été considéré, dans l'histoire de l'homme, comme son "réservoir". Apparait ainsi directement le lien entre développement et celui-ci : l'environnement est le moyen, par son exploitation, de développer la société. En d'autres termes, l'environnement nourrit le développement.
La déclaration de Stockholm de 1972 ainsi que la Charte des droits économiques des Etats de 1974 constituent en cela un réel moment de cristallisation du lien juridique; laissant entrevoir le "dogme du développement durable", dogme qui a pour but clair de "répondre aux questions du présent, sans entacher les droits des générations futures".
II Situation post-Rio
Sont annoncés à Rio deux principes fondamentaux qui restent aujourd'hui l'axe prioritaire de la réflexion sur le développement durable, le principe de "responsabilités communes et différenciées" et le principe de participation, le premier s'adressant aux Etats, le second aux individus. En vertu du premier, les pays en développement disposent d'un réel droit à la différenciation quant à la charge des efforts à mettre en oeuvre en matière de développement durable. Le raisonnement pouvant également être tenu à l'inverse, les Etats développés devant prendre une part de responsabilité dans l'aggravation de la situation environnementale à laquelle, par leur développement, ils ont participé. Le principe de participation lui, illustre un champ différent; non pas économique, comme le premier, mais social. Il permettra de faire participer, et d'obliger les Etats à faire participer les populations locales dans les grands projets de développement durable, en mettant notamment un accent tout particulier sur certains groupes d'individus, comme les autochnones, ou les femmes.
Les objectifs émis depuis maintenant plus de deux décennies sont les mêmes : faire cohabiter les notions de développement et d'environnement, en ayant pour pierre de touche les générations futures.
[SFPDI14]
07/10/24 à 12h30 GMT