Les gouvernements n’ont pas suffisamment recours à la fiscalité pour réduire les conséquences environnementales de la consommation d’énergie ; ils renoncent ainsi à percevoir des recettes tout en affaiblissant leurs attaques contre la principale source des émissions de gaz à effet de serre responsable du changement climatique et de la pollution atmosphérique, selon une nouvelle analyse de l’OCDE.
Taxer la consommation d'énergie 2015 compare les taxes sur la consommation d’énergie dans 41 pays qui représentent ensemble 80 % de la consommation mondiale d’énergie.
L’OCDE affirme que les taxes sur la consommation d’énergie permettent aux pouvoirs publics d’envoyer un signal transparent et constituent l’un des outils les plus efficaces dont ils disposent pour réduire les conséquences dommageables de la consommation d’énergie. Cependant, cette nouvelle analyse révèle que les taxes sur l’énergie ne sont pas à la hauteur de ses conséquences sur l’environnement, et qu’elles n’influent que de façon limitée sur les efforts visant à réduire la consommation d’énergie, à améliorer l’efficacité énergétique et à encourager l’adoption de formes d’énergie moins nocives.
Le Secrétaire général de l’OCDE M. Angel Gurría a déclaré : « Les taxes actuelles sur la consommation d’énergie sont faibles et incohérentes. La politique fiscale n’est pas efficacement mise à profit pour réduire les effets néfastes sur la santé et les émissions de gaz à effet de serre imputables à la consommation d’énergie. Les possibilités d'utiliser la fiscalité pour améliorer l’état de l’environnement et freiner le changement climatique sont encore considérables. »
Communiqué de l'OCDE (627 hits)
Consulter l'étude (688 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT