Des chercheurs publient un article intitulé : « The strategies and effectiveness of conservation NGOs in the global voluntary standards: The case of the roundtable on sustainable palm-oil ».

Les organisations non gouvernementales (ONG) de conservation et les entreprises ont fait la promotion des normes volontaires mondiales, telles que la Table ronde sur l'huile de palme durable (RSPO), pour produire des biens respectueux de l'environnement dans les pays tropicaux. Cette recherche vise à comprendre les stratégies et l'efficacité des ONG de conservation, en se penchant sur le cas de la RSPO.

Selon les auteurs, les ONG de conservation, lorsqu'elles se livrent à la RSPO, peuvent être divisés en quatre catégories, selon le type de ressources mobilisées et les objectifs de conservation. Elles ont toutes mis en œuvre différentes stratégies qui renforcent l'institution du RSPO. Cependant, les résultats de l'étude tendent à démontrer que l'institutionnalisation de la RSPO empêche les ONG d'atteindre leurs objectifs, et ce, pour trois raisons : 1) les ONG individuelles ne peuvent pas changer de stratégies; 2) les ONG utilisant différentes stratégies d'engagement sont incapables de collaborer; et 3) les ONG sceptiques sont structurellement exclues de la RSPO, bien que les droits fonciers locaux soient une question fondamentale de préoccupation pour la conservation de la biodiversité.

Les auteurs concluent que les ONG seraient plus efficaces en se concentrant sur leurs objectifs initiaux de conservation ou en collaborant stratégiquement entre elles en dehors des structures de la RSPO.