Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et Djibouti ont signé le 23 janvier, un accord financier en faveur du Programme de gestion des eaux et des sols (Progres) destiné à lutter contre la pénurie d’eau qui frappe les populations rurales du pays. L’accord a été paraphé à Rome, en Italie par Ayeid Mousse Yahya,
Ambassadeur de Djibouti en France et par Kanayo Nwanze, le Président du FIDA.
Plus globalement, le « Progres » vise, d’après Naoufel Telahigue, chargé du programme du FIDA pour Djibouti, « à améliorer les conditions de vie et à réduire la pauvreté au sein des communautés rurales et des populations nomades de façon durable ». Le programme se focalisera sur 13 parcours répartis dans les régions d’Arta, de Dikhil et de Tadjourah situées respectivement dans le Centre, le Sud-ouest et le Nord du pays.
Il devrait bénéficier à 66 000 ménages dont le « camp de base est installé dans les localités situées sur les parcours couverts par le projet et qui vivent dans des conditions extrêmement précaires et vulnérables aux aléas climatiques », précise Telahigue.
D’un coût total de 17,05 millions $, le programme est financé par un don et un prêt du FIDA respectivement de 0,3 millions $ et de 5,77 millions $. A ce montant du FIDA, s’ajoute un cofinancement du gouvernement de Djibouti (2,52 millions $), du Programme alimentaire mondial (1,7 million $) et une contribution des bénéficiaires (0,7 million $). Le reste du financement (6,1 millions $) est encore recherché.
Pour rappel, selon le FIDA, Djibouti fait partie des 10 pays les plus pauvres en eau au monde et se classe aussi parmi les 20 pays les plus touchés par la pénurie d’eau de la planète.
Autorisation de publication accordée par l’agence Ecofin
07/10/24 à 12h30 GMT