Près de 50% des hauts plateaux éthiopiens sont érodés, et la baisse de la productivité des sols coûte de 2% à 3% de leur PIB agricole annuel. Il existe une approche innovante pour restaurer les terres dégradées. Elle combine la sécurité de la propriété foncière des agriculteurs avec une meilleure gestion des ressources naturelles du pays. La deuxième phase d'un projet de gestion durable des terres mené par le gouvernement éthiopien et fnancé en partie par la Banque mondiale, a permis à plus de 266 000 ménages de recevoir des certificats de propriété légaux et individuels. Environ 15 000 jeunes, dont des mères célibataires, ont reçu des certificats de tenure foncière légaux et communaux. Cela permet un plus grand investissement de la part des agriculteurs. À la jonction de l’eau, de la terre, et de la propriété foncière, ce système semble entraîner une meilleure gestion des sols et une amélioration de leur rentabilité.
Nouvelle de la Banque mondiale (1011 hits)
07/10/24 à 12h30 GMT