La NAPA n°114 nous parle de la gouvernance des AP non étatiques au Kenya. Elle présente aussi une solution Panorama, fait un point sur la Liste Verte en Côte d'Ivoire et rappelle nos formations en ligne (MOOC) (voir www.papaco.org à la page "formation").
Le numéro 114 de la lettre NAPA
Edito : Geoffroy MAUVAIS Coordinateur du Papaco
Mal commun
La notion de bien commun est bien ancrée, consciemment ou non, dans le fonctionnement de l’humanité. Même s’il reste difficile à définir précisément, ce bien commun est avant tout un élément dont chacun voudrait pouvoir disposer avant son voisin, d’où son sort généralement tragique, décrit dès 1968 par Hardin; on en a déjà parlé plusieurs fois dans la NAPA. Le bien commun a une caractéristique: tout le monde le veut et surtout, tout le monde le veut avant qu’un autre ne l’ait ce qui fait qu’en définitive, il ne profite vraiment qu’à certains, en général les plus rapides ou les mieux outillés pour l’avoir. Très récemment (à l’échelle de l’histoire de la terre disons), l’homme a inventé la notion de mal commun. Il n’y a pas vraiment de définition à cela mais tout le monde en comprendra aisément le sens. Le mal commun, c’est quelque chose généré par l’homme, nocif pour tous et dont personne ne veut. Le mal commun a une caractéristique: il profite à certains mais est délétère pour tous, et une fois créé, personne n’en veut plus, en particulier ceux qui sont le moins outillés pour y faire face. Il n’y a donc pas si loin d’un bien au mal commun, tout est question de savoir qui profite et qui subit. Biens ou maux communs peuvent être globaux…
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07/10/24 à 12h30 GMT