Cet article est le premier d’une série en quatre parties sur une étude mondiale sur les paysages adaptatifs de palmiers à huile.
Un groupe d’agriculteurs du quartier rural de Kutai Kartanegara, dans la province indonésienne du Kalimantan oriental, se rassemblent autour de ce qui ressemble à un jeu de société ordinaire – il y a des jetons, des cartes, de l’argent factice : les pièces de jeu habituelles. Mais les agriculteurs ne sont pas là juste pour s’amuser. Leur objectif est de s’attaquer à un problème majeur qui affecte l’environnement et leurs moyens de subsistance : l’huile de palme.
Les petits producteurs d’huile de palme sont soumis à une série de jeux de rôles participatifs – suivant l’approche modélisation d’accompagnement, ou ComMod – pour les aider à mieux comprendre comment les décisions qu’ils prennent aujourd’hui peuvent affecter leur avenir et avoir un impact sur l’environnement.
Autrefois réservée aux jeux de guerre militaires, cette approche a été développée et étendue au cours des deux dernières décennies pour inclure les questions complexes des ressources renouvelables et de la gestion de l’environnement.
Le Centre pour la Recherche Forestière Internationale, CIFOR, fait partie d’un consortium d’institutions internationales dirigé par l’Université suisse ETH Zurich, qui utilise ComMod pour aider à définir la voie à suivre pour une huile de palme plus durable.
Il fait partie d’un projet d’une durée de six ans appelé OPAL, Oil Palm Adaptive Landscapes, réalisé au Cameroun, en Colombie et en Indonésie – certains des plus grands producteurs d’huile de palme au monde.
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07/10/24 à 12h30 GMT