Par Akoua Akouvi AWOUDJA, chroniqueuse dans une émission de télévision appelée « Start up news », sur la chaine nationale du Togo.
Aujourd’hui, le seul moyen pour le continent africain de sortir de la dépendance et de faire face a%u0300 ses propres défis passe sans aucun doute par l’économie verte. Le potentiel est loin d’être négligeable puisque non seulement les richesses naturelles dont dispose le continent africain sont énormes, mais aussi les jeunes africains veulent agir dans ce domaine, ne se contentant pas de faire uniquement de la veille, car les problématiques liées a%u0300 l’économie verte ou aux énergies renouvelables ne cessent de les interpeller.
L’ampleur de la création d’emplois verts au 21e siècle dépend du poids économique des secteurs qui en bénéficieront et bien entendu de leurs besoins en main-d’œuvre. Le secteur de la construction et celui du bâtiment, qui font appel aux ressources naturelles, contribuent à la réalisation de cette transition. Ainsi, la construction d’infrastructures génère des activités de service comme le commerce, ce qui a un impact sur l’économie. Par là, nous comprenons que l’économie verte constitue à elle seule un processus dans lequel tous les secteurs de l’économie qui favorisent le développement durable sont intégrés.
La plupart des secteurs d’activités exploitant les ressources naturelles se structurent en filières suivant un processus bien déterminé et coordonné. Ceci permet de créer une multitude d’emplois pour une population donnée. L’OCDE estime à 5 millions d’ici 2020 le nombre d’emplois dans les secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Dans le même temps, plusieurs crises sociales portées par la jeunesse ont été observées dans plusieurs pays d’Afrique, à l’instar du Cameroun ou du Kenya...
Source : Liaison Energie Francophonie N°106
[LEF-IFDD]
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07/10/24 à 12h30 GMT