La réduction des émissions de gaz à effet serre (GES) du secteur pétrolier, responsable de plus du quart des rejets au Canada, posera « des défis de taille », mais [elle]est « essentielle » pour que le pays respecte ses engagements en vertu de l’Accord de Paris, estime un rapport du Sénat canadien.
« Le secteur pétrolier et gazier du Canada produit 26% de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays », selon ce rapport d’étape d’un comité du Sénat canadien publié vendredi. Ce Comité avait pour mandat d’examiner « la transition du Canada vers une économie qui produirait moins de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre, tout en demeurant prospère et dynamique ». Le comité note que le seul secteur pétrolier et gazier a rejeté dans l’atmosphère 189 millions de tonnes équivalents de CO2 en 2015.
Or, pour respecter les engagements qu’il a pris à Paris en décembre 2015, le Canada doit réduire de 199 millions de tonnes ses émissions annuelles de GES. Les « activités en amont », soit l’extraction et la production de pétrole et de gaz, étaient à l’origine de 23% de ces émissions, tandis que le secteur du raffinage comptait pour 3%.
Pour le comité, « le plus grand défi qui se pose à l’industrie sera de trouver des moyens de demeurer compétitive et d’encourager l’investissement, alors qu’elle doit faire face à des exigences grandissantes de réduction des GES ».
Source: AFP sur Géo
Crédit photo: Diggingholes sur Wikimedia Commons
09/12/24 à 11h08 GMT