Au cours d’une visite de travail de la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), Dr. Madeleine Tchuinté, à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) managé par le Dr. Noé Woin, le 29 juin 2018 à Yaoundé, la phase pilote de l’EATB2C a été présentée au membre du gouvernement.
«Optimiser l’utilisation des engrais pour augmenter le revenu des agriculteurs ; augmenter les superficies cultivées, augmenter la production cacaoyère et caféière afin d’améliorer la balance commerciale ; et créer des emplois (directs et indirects) et des richesses nouvelles dans le pays». Voilà les objectifs spécifiques poursuivis par cette étude menée dans les zones pilotes de Boyo (région du Nord-Ouest) et Mbam et Inoubou (région du Centre), promue par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation et financée par le Fonds de développement des Filières Cacao et Cafés (FODECC).
Initiée par une équipe pluridisciplinaire composée des chercheurs de l’IRAD et de l’Institut National de Cartographie (INC), l’EATB2C rentre dans le cadre du plan de la Relance et de Développement des Filières Cacao et Cafés (PRDFCC).
Dans cette perspective, le gouvernement camerounais entend accroitre la production nationale des deux cultures de rente à l’horizon 2020 : soit 600 000 tonnes de cacao, 125 000 tonnes de café Robusta et 35 000 tonnes de café Arabica.
Pour mémoire, présentement les données officielles disponibles font état d’une production nationale commercialisée de 231 642 tonnes de cacao et 20 270 tonnes de cafés (Robusta et Arabica), pour la campagne 2016-2017.
09/12/24 à 11h08 GMT