Lorsqu’on parcours les rues de Yaoundé et des villes du cameroun, on remarque facilement des affiches ou des messages qui appellent à lutter contre la corruption. En fait, le gouvernement camerounais mène une lutte sans merci contre la corruption depuis de longues années. Beaucoup de structures ont été créées à cet effet à l’exemple de la commission nationale de lutte contre la corruption (CONAC).
Pour mémoire, c’est mardi le 28 août 2018 que le président de la CONAC a lancé une autre forme de lutte contre la corruption. Il s’agit de poser au fronton des immeubles abritant les services publics des écriteaux portant des messages en vue d’attirer l’attention de tous et de mettre les uns et les autres en garde contre ce fléau qui mine l’économie camerounaise. il faut dire que l'Union Africaine a placé l'année 2018 sous la lutte contre la corruption.
Seulement, l’on est en droit de se poser la question de savoir si l’orientation que l’on donne à cette lutte peut véritablement éradiquer ce fléau.
Quand on prend l’exemple de la corruption en milieu scolaire, on pense qu’au lieu des messages et des écriteaux, le combat serait plus efficace si l’on mutipliat le nombre d’établissements dans les grandes métropoles plutôt que de créer dans les campagnes des établissements qui n’ont même pas le nombre d’élèves réquis pour acquellir un établissement scolaire. En fait si les parents se voient souvent obligés de corrompre les responsables scolaires pour que leurs enfants aient accès à un établissement scolaire, c’est parce que la demande est de loin supérieure à l’offre. en inversant la tendance, l'on est à peu près sûr de résoudre le problème à ce niveau.
Vivement que des mesures soient prises pour permettre à tous d’accéder à l’éducation qui est un préalable au développement durable.
07/10/24 à 12h30 GMT