Par Vivian Dépoues, Research associate - I4CE, Institut de l'Economie pour le Climat. Doctorat, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines – Université Paris-Saclay
En mars prochain, la ville de New York fêtera les 10 ans d’existence du New York City Panel on Climate Change, un panel de chercheurs de haut niveau réuni pour examiner les données scientifiques récentes sur le changement climatique et ses impacts potentiels sur la ville. Cet organisme synthétise la connaissance et formule des recommandations pour des politiques locales de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux évolutions du climat les plus pertinentes possibles.
Sur la base notamment des informations fournies par ce panel, New York déploie un programme de renforcement de sa résilience au changement climatique, assorti d’un budget de 20 milliards de dollars. Ce programme comprend des investissements dans de nouvelles infrastructures, l’amélioration d’infrastructures existantes, mais aussi la définition de bonnes pratiques d’aménagement et de construction.
Pionnière, New York n’est toutefois pas la seule collectivité à expérimenter de nouvelles formes d’interactions entre scientifiques et décideurs sur le climat. Partout dans le monde des « GIEC locaux » – c’est-à-dire des groupes de scientifiques chargés d’évaluer l’état de la connaissance sur les changements climatiques – émergent pour faciliter l’appropriation territoriale des enjeux climatiques...
Lisez l'article complet sur The Conversation (916 hits)
09/12/24 à 11h08 GMT