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La Convention des maires pour l'Afrique subsaharienne sur le climat et l'énergie est une opportunité pour électrifier les villes africaines, affirme un édile camerounais.



  • Au terme de l’atelier national des villes et collectivités locales du Cameroun sur la Convention des maires pour l’Afrique subsaharienne sur le climat et l’énergie du 13 au 15 février 2019 à Yaoundé (capitale du Cameroun), Anne Marie Tsitsol, maire de la commune d’Angossas (est-Cameroun) reconnaît les opportunités qu’offre la plateforme appuyée par l’Union européenne (UE) pour l’électrification des villes africaines à l’énergie durable.

    «L’atelier de trois jours que nous venons de terminer a été très important pour nous les maires. Nous avons beaucoup appris. Notamment, qu’il existe beaucoup de financements pour le climat et l’accès à l’énergie durable.

    Les organisateurs nous ont indiqués les différents guichets de financements qui peuvent nous être utiles dans ce domaine. Ce qui me fait reconnaître l’importance de la Convention des maires pour l’Afrique subsaharienne sur le climat et l’énergie.

    Je profite de cette occasion pour inviter mes collègues maires qui sont encore à la traîne d’y adhérer.

    Je pense qu’à l’aide de cette Convention des maires, nous pouvons électrifier nos villes très facilement en suivant les conseils pratiques qui nous ont été donnés au cours de cet atelier.

    D’ailleurs, au niveau de la commune d’Angossas, nous nous battons pour essayer d’apporter la lumière (électricité) aux populations. C’est ainsi que nous avons déjà fait installer 53 lampadaires solaires dans la ville d’Angossas.

    Et en 2019, avec le peu que nous avons, nous allons commencer l’électrification de quelques villages. Nous comptons étendre cette action citoyenne avec l’apport des différents financements de l’énergie durable».

    Pour mémoire, les principales recommandations issues du conclave de Yaoundé, qui a vu la participation de Felice Zaccheo (de la Commission européenne) et de Vincent N. Kitio (d'ONU-Habitat), sont : l’organisation d’au moins 100 délibérations d’ici la fin 2019 ; la réalisation d’au moins 100 diagnostics d’ici la fin 2019 ; la mise sur pied d’environ 25 plans d’action énergie et climat dans 25 municipalités d’ici la fin 2019 ; la poursuite de la mobilisation des financements (des municipalités, privés, des banques de développement…) autour de 250 millions d’euros à l’horizon 2020 pour la mise en œuvre du plan d’action dans les municipalités ; et la production (éventuellement), en recourant aux énergies renouvelables, d’environ 500 MW d’électricité dans les différentes municipalités, d’ici 2025.

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