La gestion de «déchets en mer » ou «déchets marins» (Cas de l’Australie)
Etudes de cas
La pollution marine par des déchets: Impacts sur la vie aquatique.
Cette pollution des mers et Océans, est la plus répandue et elle a un impact sur toute la vie aquatique.
1. Ingestion
Les déchets aquatiques constituent au fait, des «leurres» pour la faune marine qui les confondent à leurs proies habituelles.
Hélas, en dépit des Campagnes diversifiées de nettoyages de plus en plus fréquentes, la quantité de déchets apportée par la mer sur les plages, tend à augmenter. Ainsi, en 2008 a-t-on trouvé sur les plages du Royaume-Uni en moyenne de 2 195 détritus par kilomètre de plage, soit une hausse de 110%, par rapport à 1991.
2.Données quantitatives
Le nombre d’objets perdus ou volontairement abandonnés chaque jour dans les Océans, a été estimé à environ onze milliards. Ce sont en moyenne 13 000 morceaux de plastique qui flottent sur chaque Km2 de mer, 5 millions d’entre eux étant perdus ou jetés en mer directement par les navires.
La plupart des déchets d’origine humaine trouvés en mer, en étant qu’altéragènes physiques, chimiques ou biologiques sont une pollution sans que les humains ne s’en rendent compte un seul instant.
De nombreux animaux meurent après avoir ingéré certains de ces déchets (à titre d’exemple, à la suite d’autopsies d’individus trouvés morts, des enchevêtrements de déchets marins) ont été signalés dans les intestins de six de sept espèces de tortues marines du monde entier.
Un récent rapport de l’ONU, proposerait des Campagnes de détection et récupération des déchets, et des matériels écoconçus, pour se dégrader plus rapidement, s’ils sont perdus en mer.
3. Enjeux et problématiques
La pollution due aux déchets plastiques croît parallèlement à sa production, qui est exponentielle.
Depuis l’an 2000, le monde a produit autant de plastiques que toutes les années précédentes combinées. Chaque année, la production et la consommation d’emballages et autres composants plastiques est supérieure à celle de l’année précédente. Le secteur des emballages à usage unique, c’est-à-dire : Sacs, sachets, barquettes, bouteilles, est un des principaux moteurs de cette croissance. Avec un sombre corollaire : l’explosion du nombre de déchets. En 2016, l’humanité a engendrée 310 millions de tonnes de rebuts plastiques.
Or, à cause de notre «incapacité mondiale à gérer les déchets plastiques», «chaque année, un tiers des déchets plastiques, soit 100 millions de tonnes, se transforment en polluant terrestre ou marin»
Partant de ce constat alarmant, nous avons exploré les causes et les conséquences de cette mauvaise gestion, et c’est grâce à une étude minutieusement menée sur les «déchets en mer» ou «déchets marins» que nous avons opté pour le cas de l’Australie, qui a mis en place, une Stratégie très efficace sur la gestion de «déchets en mer»
Quelles sont les méthodes employées par l’Ausralie, afin de stopper la pollution de ses cours d’eau ?
4. Mesures prises et pistes de solutions
Afin d’essayer de diminuer le nombre de déchets présents dans l’Océan, il peut exister plusieurs solutions à mettre en œuvre individuellement ou collectivement afin d’y pallier.
L’Australie a découvert un moyen ingénieux de supprimer la pollution plastique de ses cours d’eau.
Pendant la période estivale 2018, la ville Australienne de Kwinana a mis en place un nouveau moyen de filtration dans la réserve de Henley.
Ce système que nous considérons d’ingénieux est particulièrement simple et utile. Cette invention est faite d’un filet à la sortie des tuyaux de drainage qui aide à retenir les gros débris et à protéger l’environnement de la pollution.
Ces tuyaux drainent l’eau des zones résidentielles vers la nature et les ordures ménagères provenant de ces endroits qui peuvent être chargées et être nuisible à l’environnement. De plus, ces ordures ménagères sont emportées par de fortes pluies, qui les emmènent toutes, dans le système de captage des déchets.
La municipalité a commencé par en installer deux et elle a été subjuguée du résultat : L’ingénieux système de filtration a réussi à collecter plus de 200 kilos de déchets en quelques semaines seulement.
La commune a décidé d’installer ces «pièges» à ordures dans toute la ville pour diminuer la pollution croissante sur la faune et l’environnement. Bien que l’installation et la fabrication de ces filets coûtent environ 9 000 euros chacun, le système de piège dans son ensemble reste rentable, car il permet de faire de substantielles économies. Par exemple, ils économisent désormais sur les coûts de main-d’oeuvre qu’ils devaient auparavant payer pour les personnes qui se portaient garant de ramasser à la main tous les déchets.
Une fois les filets remplis, ils sont vidés et les déchets récupérés sont acheminés vers un centre de tri des déchets. Là, tout est divisé en matériaux recyclables et non recyclables, qui sont ensuite déplacés pour un traitement ultérieur.
Après cette étape, les filets sont remis en place sur les sorties de drainage et le système continue son labeur.
Cette innovation prouve une fois de plus que les petites choses peuvent avoir un énorme impact positif sur l’environnement, la faune et la flore et donc, sur les êtres humains en général.
Ainsi, on pourrait prévenir cette estimation selon laquelle ; en 2050, il y aurait plus de matières plastiques que de poissons dans les mers et les Océans.
LUAKA Sarah.
07/10/24 à 12h30 GMT