En 2015, le Groupe d’Intervention pour le Développement Durable (GIDD) a vu le jour à partir de l’engagement du 15 avril. Ce dernier, qui est une mise en commun volontaire de citoyens consciencieux en vue d’actionner pour la durabilité dans le milieu haïtien, a réuni une quinzaine de membres. Depuis lors, avec l’autorisation de la Direction du Travail du Ministère des Affaires Sociales et du Travail, pour le compte du GIDD, un ensemble d’acteurs responsables s’intervient au sein du pays pour la valorisation, la vulgarisation, le partage et l’échange de connaissances et pratiques liées au développement durable.
Ce 15 avril 2020, avec une vingtaine de membres actifs, le GIDD arrive à boucler son premier quinquennat de travail comme organisation de la société civile haïtienne priorisant les champs du social, de l’environnement et de l’économie autour du développement durable, couramment appelé « devlopman tout bon » au niveau du groupe pour rallier les intérêts nationaux sans s’opposer à la formule employée par René DUBOS, pour résumer l’esprit du développement durable lors du premier sommet sur l'environnement en 1972 à Stockholm , à savoir « penser globalement agir localement ».
Durant ce premier quinquennat d’engagement les interventions réalisées ont contribué aux efforts de vulgarisation, de sensibilisation, de conscientisation et de valorisation des connaissances et pratiques répondant aux besoins d’urgence et de développement du pays. Sur cette base, au niveau de cinq (5) départements du pays (l’Ouest, les Nippes, le Sud-Est, l’Artibonite et le Nord-Ouest), à travers des conférences, des formations, des ateliers, des causeries, des visites communautaires, …, l’organisation a rencontré et travaillé avec des élèves, des paysans, des étudiants, des professionnels, des autorités locales, des leaders communautaires, des notables, etc. En sus, au cours de cette période, l’organisation a eu l’occasion de compléter la première étape de son développement à savoir la phase pionnière pour entamer sa phase rationnelle. D’où un accroissement qui ouvrira sa porte à l’indépendance organisationnelle.
Cette année dans un contexte de crise sanitaire aigue qui touche quasi totalement le monde, les mesures à prendre et des contributions à apporter pour limiter les dégâts de la maladie actuelle (COVID-19) en Haïti ont réduit au strict minimum les activités du GIDD pour marquer son premier quinquennat d’engagement. En effet, ces activités qui visent à stimuler notamment : la lutte contre les maladies des plantes à travers le lancement du projet de GIDD baptisé « Koukouwouj sou maladi plant ak pye bwa » ; des visites et rencontres communautaires pour mieux aborder le problème de l’assèchement des sources et/ou des rivières ; des causeries avec des paysans sur la perte de récoltes liée à l’incompréhension du phénomène des changements climatiques et l’inadaptation qui en dérive ; la promotion du besoin de centres urbains de gestion et de traitement de déchets pour réduire considérablement le gaspillage de déchets organiques dans les villes au renforcement de l’agriculture bio… À cela s’ajoute la publication du plan d’action du GIDD qui est orienté vers de nouvelles ambitions dans l’idée d’intervenir dans les dix (10) départements du pays durant son deuxième quinquennat sur son chemin de sa première décennie.
Aujourd’hui, tenant compte des résultats récents de l’aggravation sanitaire dans le monde et de chez nous en Haïti le plan d’action susmentionné nécessite une révision ad hoc. Pour cela, l’organisation a reporté ultérieurement ces initiatives, tout en se préparant pour lancer sou peu son appel d’urgence à la société civile dans l’idée de contribuer aux besoins de leur présence pour de meilleures actions combatives du COVID-19 en Haïti.
Abram BELIZAIRE,
Responsable de Coordination du GIDD
509 38 19 30 20
lebrama@hotmail.com
07/10/24 à 12h30 GMT