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"La Chaire UNESCO d'Afrique centrale ACCES-TIC ambitionne d'autonomiser des jeunes, des femmes, des chercheurs dans les pays de l'Afrique centrale", rassure Armand Claude Abanda, t



  • Le 29 juillet 2024 à Brazzaville (Congo), le titulaire de la Chaire UNESCO d’Afrique Centrale ‘’ACCES-TIC’’, Armand Claude Abanda, s’est voulu rassurant quant aux missions assignées à cette plateforme frappée du label onusien. Au cours de la signature d’une convention de partenariats stratégique et institutionnel avec le secrétariat permanent du Programme de réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (PREF-CEMAC), sous la conduite du Pr Michel-Cyr Djiena Wembou.

    Lisez plutôt l’intervention du détenteur de ladite Chaire, par ailleurs Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya, à Yaoundé.

    «La Chaire UNESCO d’Afrique Centrale ‘’ACCES-TIC’’ ambitionne de parvenir, à travers les partenariats stratégique et institutionnel, les activités de formation et de recherche, à l’autonomisation des jeunes, des femmes, des chercheurs dans les pays de l’Afrique centrale, en leur permettant de surmonter les obstacles à l’innovation scientifique, en réduisant le fossé de la distance entre les scientifiques africains et ceux du monde, en permettant l’utilisation à distance des installations de recherche, des laboratoires de pointe.

    En s’appuyant sur les technologies numériques, les plateformes de partage de données et les outils de collaboration virtuelle, les jeunes, les femmes les chercheurs de l’Afrique centrale peuvent mener des expériences, créer des entreprises, améliorer visibilité, leurs activités dans leurs domaines respectifs, accéder à des équipements et collaborer et construire des réseaux dans le monde entier à partir de leur établissements, structures ou territoires d’origine.

    Les populations ciblées par les activités de la Chaire sont les jeunes et les femmes, les chercheurs. Il s’agit de leur transférer les connaissances qui assureront leur autonomisation grâce au numérique et aux technologies, dans leurs domaines respectifs d’activités, l’entrepreneuriat, de la santé, l’agriculture, de la communication, de l’éducation culturelle, par la formation et la recherche, dans l’optique de massification des données, d’initiatives et de solutions avec des impacts forts pour la transformation de la condition de vie individuelle ou communautaire et le développement économique, social, et culturel de nos pays et du monde.

    La présente convention traduit encore à n’en point douter la volonté stratégique des gouvernements des États membres de la CEMAC de créer les conditions favorables endogènes d’accélération de l’arrimage institutionnelle, sociale et économique au monde moderne globalisé par l’utilisation intelligente des TIC , la reconnaissance et la valorisation des activités socio-économiques, de formation et de recherche scientifique destinées à améliorer les conditions de vies de populations par l’accès à la connaissance scientifique, la production et la maitrise des données et la souveraineté de son développement grâce au numérique, aux technologies de la communication, à l’intelligence artificielle.

    L’objectif fondamental de la Chaire UNESCO d’Afrique centrale étant de développer un système intégré de formation, de recherche et de production des données pour améliorer la qualité du capital humain et à asseoir une culture institutionnelle qui contribue au développement durable, à l’éradication de la pauvreté et la restauration de l’équilibre mondial.»

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