L'approvisionnement en eau potable sécuritaire des populations autochtones habitant dans des réserves est critique pour la santé et la sécurité des membres de ces collectivités. En 2005, l'évacuation de près de 1 000 habitants de la réserve de Kashechewan à la suite d'une analyse indiquant une concentration élevée de la bactérie E-Coli dans l'eau de leur collectivité a révélé de manière dramatique aux Canadiens les risques sanitaires inacceptables liés à l'insalubrité de l'eau potable dans de nombreuses collectivités des Premières nations.
Depuis ce temps, le gouvernement fédéral et provincial ont affecté des fonds supplémentaires à cette question et mis en oeuvre plusieurs mesures visant à améliorer la qualité de l'eau dans les réserves. Il a pris plusieurs mesures visant à améliorer la qualité de l'eau dans les réserves et il a investi des sommes considérables dans ce domaine.
Dans ce cadre, le gouvernement du Canada investira 2,2 millions de dollars au cours de cette année dans la construction d'un nouveau réseau de traitement des eaux dans la Première Nation de Bouctouche située à 3,2 kilomètres au sud-ouest de Bouctouche, au Nouveau-Brunswick. Le projet comprend la conception et l'installation d'un canal, la construction d'une station de surpression, une nouvelle station de pompage et un réservoir d'eau. Un plan de protection du champ de captage a été élaboré pendant l'étape de conception, et une partie de ces travaux est maintenant utilisée pour la construction.
« Le gouvernement du Canada est résolu à veiller à ce que les collectivités des Premières Nations aient accès à une source d'eau potable sécuritaire, propre et durable, tout comme les autres Canadiens. Entre 2006 et 2013,le gouvernement a investi dans plus de 130 projets importants d'installations d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées ainsi que dans l'entretien et le fonctionnement de plus de 1 200 réseaux d'aqueduc et d'égout à l'échelle du pays. »
Pour en savoir plus (642 hits)