Source : Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick (IÉNB)
Fredericton, le 17 mars 2014 - L'Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick (IÉNB) investit plus de 500 000 $ dans une étude importante sur les eaux souterraines, dans le cadre de son premier projet de recherche. L'étude fournira les données de base nécessaires requises afin d'évaluer les répercussions, s'il y en a, du développement des gaz de schiste sur la qualité de l'eau des puits domestiques.
" Nous sommes extrêmement heureux que le premier projet de recherche de l'IÉNB porte sur l'examen des répercussions potentielles sur l'eau et ce, au fil du temps, de façon à obtenir une véritable perspective de la qualité des eaux souterraines de notre province, a affirmé le Dr David Besner, président intérimaire de l'Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick. Il est évident que les gens ont des préoccupations au sujet de leur approvisionnement en eaux souterraines, dans la mesure où elle dépend du développement des ressources. Nous sommes là pour fournir des données scientifiques qui seront utiles aux Néo-Brunswickois et contribuer à mieux comprendre la qualité de l'eau. "
Le présent projet constituera le premier examen à grande échelle portant sur la présence de gaz naturel (méthane) dans les puits d'eau privés de la province et son objectif est de recueillir et de faire rapport sur les données de base de la qualité de l'eau des puits domestiques dans des régions choisies du Nouveau-Brunswick. L'étude se concentrera sur les paramètres de qualité de l'eau qui s'avèrent les plus pertinents en ce qui a trait aux répercussions potentielles sur les nappes phréatiques peu profondes de la production non classique de gaz de schiste. Cette étude de deux ans débutera en avril 2014 et se conclura en avril 2016 par un rapport technique final. L'investissement global de l'Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick dans cette évaluation de base de la qualité de l'eau des puits domestiques dans les régions du Nouveau-Brunswick susceptibles de faire l'objet d'un développement des gaz de schiste se chiffre à 532 000 $.
Les quatre régions probables sur lesquelles se penchera l'étude de base des eaux souterraines sont les suivantes : Sussex-Petitcodiac, St-Antoine-Shediac, Harcourt-Richibucto et Boisetown-Upper Blackville. À ce jour, l'extraction de gaz naturel provient uniquement de la région la plus
au sud du champ de gaz de McCully. On propose les trois autres emplacements puisqu'ils comprennent des superficies relativement grandes qui font actuellement l'objet d'une exploration.
" Disposer d'un vaste ensemble de données sur la qualité des eaux souterraines avant de procéder au développement des ressources s'avérera extrêmement précieux, puisqu'elles pourront servir de base de comparaison. Sans cela, on ne peut savoir avec confiance quel était l'état variable des eaux souterraines avant le développement ", de dire le Dr Kerry MacQuarrie, professeur de génie civil à l'UNB et chef de projet.
La présente recherche créera deux postes de recherche et offrira un emploi d'été à quatre adjoints aux travaux sur le terrain. Deux des postes d'adjoints à ce projet seront recrutés parmi les communautés des Premières nations, et deux autres parmi des étudiants de premier cycle de l'Université du Nouveau-Brunswick.
Les premiers résultats tirés de ce projet feront l'objet d'un rapport intérimaire d'avancement qui sera remis à l'Institut de l'énergie du Nouveau-Brunswick.
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