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Éleveurs de chevreuils : entre leur intérêt et la loi



  • En 2013, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a décidé d'autoriser l'élevage en captivité du chevreuil. Cet élevage est déjà autorisé dans plusieurs autres provinces comme l’Alberta, la Saskatchewan, l’Ontario et le Québec.

    Depuis ce temps, les éleveurs du Nouveau-Brunswick peuvent élever le chevreuil pour leur propre utilisation et aussi pour l'exportation d'animaux vivants dans d'autres territoires. Ils sont également autorisés à importer des cerfs de Virginie d'élevage à des fins de reproduction.

    Afin d’obtenir un permis d’élevage, l’éleveur doit se conformer à des normes et à des règlements provinciaux en matière de construction de clôtures et d'identification des chevreuils. Ils devront également se conformer à des exigences fédérales en matière de surveillance et de dépistage des maladies et d'homologation du bétail, établies en vue du commerce interprovincial des espèces de chevreuils.

    Dernièrement, les éleveurs ont refusé une nouvelle réglementation du ministère des Ressources naturelles qui consiste à installer une micropuce dans une oreille du chevreuil et une étiquette dans l’autre.

    Les éleveurs disent que cette méthode d’identification est risquée et qu'elle peut entrainer des complications de santé pour les animaux. De sa part le ministère des Ressources naturelles croit que la réglementation est raisonnable et qu'il n’est pas question de la changer.

    Le président de l’Association des éleveurs de chevreuils en captivité et les éleveurs veulent rencontrer les responsables à Fredericton afin de trouver des solutions à plusieurs problèmes tels que la nouvelle réglementation et l’interdiction de la vente de la viande du chevreuil et des produits dérivés au Nouveau-Brunswick.

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